+Le piètre visage qu’offre tous les quartiers de la ville de Chelghoum-Laid et sa périphérie a atteint, selon l’avis de bon nombre de citoyens, le seuil de l’intolérable. En effet, de nombreux dépotoirs poussent comme des champignons dans plusieurs endroits de la cité qui prennent du volume et de l’ampleur d’année en année. Ces monticules d’immondices sauvages qui ‘’décorent’’ tous les coins de la ville ne sont que le reflet de la négligence de l’Apc qui trouvent toutes les peines du monde à gérer ce phénomène depuis son installation en 2007 et les habitants sont depuis lors confrontés à des tonnes d’ordure qui s’accumulent de jour en jour, dégageant ainsi des odeurs désagréables dans chaque recoin de la ville. De plus quelques citoyens mettent le feu aux ordures dans leurs quartiers, croyant bien faire, ce qui augmente les dégâts matériel (poubelle publique endommagés) et sanitaire (fumée dégagée).
Le constat est là : Chelghoum-Laid croule sous les ordures. Aucun quartier n'est épargné. Le centre-ville principalement mais aussi les quartiers n'échappent pas à la règle. C’est le même décor qui prévaut. Des amoncellements de détritus autour de bennes déglinguées ou de poubelles éventrées, odeurs nauséabondes causant un attroupement de différents insectes (mouches, moustiques, cafards), environnement pollué, déchets répandus sur trottoirs et voiries, etc., le paysage qu'offre la localité à certains endroits est tout simplement désolant.
Dans certains endroits, des tronçons de trottoirs deviennent quasiment difficiles à traverser. On y marche en enjambant les déchets jonchant le sol et en coupant sa respiration come c’est le cas au niveau de la rue Khélifi Abderrahmane, la cité Didouche Mourad, la cité Abdallah Bacha, en passant par la cité du 20 août et la cité des HLM
Néanmoins, la plupart des dépotoirs, même ceux autorisés, ne répondent à aucun critère de préservation du cadre de vie et les usagers ne se gênent aucunement à y déposer leurs déchets, y compris ceux hospitaliers et industriels, sans le moindre contrôle.
Amertume, désolation et instabilité morale : tels sont les ingrédients qui s'offrent, devant l'indifférence, la passivité et surtout le laxisme des autorités locales, au menu méprisant de cette ville qui mérite pourtant mieux. La répercussion sur l’environnement et, partant, sur la santé publique est catastrophique. Cet état de fait, visible à l’œil nu ,s’explique par le peu d’empressement des responsables locaux à appliquer la réglementation en vigueur continuant à fermer les yeux sur la prolifération des décharges sauvages qui prennent des proportions alarmantes. Cette agression contre la nature a fini par le temps par être banalisée.
La sonnette d'alarme a été tirée plusieurs fois, tant par la population que par le mouvement associatif qui a perpétuellement fait resurgir les différentes questions relatives à l'environnement et les dangers en découlant devant une sinistre réalité qui offusque quotidiennement le citoyen Chelghoumi. C’est indéniablement l’inadmissible dégradation du cadre de vie qui se généralise devant le mutisme des élus ,un mutisme qui frise l’intolérable !
Il va sans dire que la prolifération des décharges désordonnées et l'entassement des déchets de manière anarchique à l'intérieur des cités urbaines constituent une véritable agression de l'environnement et de la santé du citoyen. Une détresse si profonde qui ne peut échapper au regard au niveau de tous les quartiers, la périphérie et à travers les moindres recoins de la ville de Chelghoum-Laid. Rien ne va plus en matière d’hygiène dans cette ville et les cris de détresse incessants lancés à travers les médias ; notamment la presse écrite sont restés, hélas, sans échos auprès des responsables municipaux laissant la cité évoluer dans une anarchie totale tous secteurs confondus. Mensonges et échecs, c’est ce qui attend les Chelghoumis ! ne dit-on pas qui sème le vent récolte la tempête !
Berkane.S le carrefour d'Algérie du : 15/09/2012.